Un navire de guerre chinois transportant 38 ressortissants de Chine et 45 autres du Sri Lanka a quitté lundi le port d'al-Hodayda dans l'ouest du Yémen, à destination de Djibouti.
Il s'agit du dernier groupe de ressortissants chinois évacués du Yémen. Le 29 mars, la frégate Linyi de la marine chinoise avait évacué 122 ressortissants chinois depuis le port d'Aden. Le lendemain, une autre frégate, Weifang, était parti avec un total de 449 citoyens chinois à partir du port d'al-Hodayda pour se rendre à Djibouti.
Outre ses propres ressortissants, la Chine a également offert son aide aux citoyens d'autres pays désireux de quitter le Yémen.
Jeudi, à la demande de dix pays, la frégate Linyi est retournée au port d'Aden pour évacuer 225 de leurs citoyens, dont 176 du Pakistan, 29 d'Ethiopie, cinq de Singapour, quatre de Pologne, trois d'Italie, trois d'Allemagne, deux de Grande-Bretagne, un du Canada, d'Irlande et du Yémen respectivement. Ils sont arrivés à Djibouti en toute sécurité.
Les navires de guerre chinois ont aussi évacué huit ressortissants de Roumanie, d'Inde et d'Egypte lors de l'évacuation des citoyens chinois fin mars.
L'ambassadeur de Chine au Yémen, Tian Qi, a commenté à bord de la frégate Linyi que le geste de la marine chinoise pour aider à évacuer les ressortissants d'autres pays témoigne de l'"esprit d'internationalisme et d'humanitarisme" de la Chine.
A la demande du Sri Lanka, de l'Ethiopie, de la France, de la Roumanie et de l'Espagne, le gouvernement chinois est engagée dans l'évacuation de leurs citoyens du Yémen, a fait savoir le diplomate chinois.
Suite aux raids aériens de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite le 26 mars contre le groupe chiite Houthi au Yémen, tous les vols commerciaux ont été suspendus dans les aéroports à travers le pays. Seuls quelques aéroports restent ouverts pour des avions charters.