L'organe anti-corruption du Parti communiste chinois (PCC) a révélé dimanche des affaires dans lesquelles des responsables du Parti ont été tenus responsables de ne pas avoir arrêté la corruption ou d'autres violations disciplinaires dans leurs unités de travail.
Un institut de recherche affilié au Bureau de la voie navigable du Yangtsé du ministère chinois des Transports a été critiqué pour avoir organisé des voyages à l'étranger avec des fonds publics et pour avoir accordé des subventions excessives à ses employés, indique un communiqué publié par la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD).
Pour cette violation du "style de travail", Xiong Xuebin, chef adjoint du Comité du PCC pour le bureau et directeur de ce bureau, a été démis de ses fonctions, et l'ancien chef du PCC pour ce bureau, Li Weihong (actuellement à la retraite), a été publiquement critiqué.
Dans une autre affaire, Huang Yongyue, chef du PCC pour le district de Yongfu, dans la région autonome Zhuang du Guangxi, a été limogé après que le gouvernement du district a offert à ses employés une prime totalisant 2,089 millions de yuans, en violation des règles.
Xie Haisheng, chef du PCC pour le bureau de l'environnement de la ville de Xiamen, dans la province du Fujian, a été limogé après que plusieurs autres responsables du bureau ont été impliqués dans des pratiques de corruption, a-t-on appris du communiqué.
Cinq autres affaires ont aussi été mentionnées dans le document. C'est la première fois cette année que la CCCD rapporte publiquement des affaires de ce genre.
Selon la CCCD, certains responsables du Parti n'ont pas arrêté ou rapporté le développement de pratiques de corruption dans leurs unités, d'autres ont fermé les yeux sur les infractions, et d'autres encore ont même couvert les méfaits de leurs unités. La commission a exhorté les responsables du Parti à assumer la responsabilité primaire dans la refonte du style de travail de leurs unités.