Le chef de l’exécutif de de Hong Kong Leung Chun-ying et le secrétaire en chef Carrie Lam passent devant un drapeau de la RAS en assistant à une conférence de presse à Hong Kong, début octobre 2014. [Photo / Agences] |
Le Chef de l'exécutif et le secrétaire en chef de Hong Kong ont exhorté les législateurs de l'opposition de ne pas priver les 5 millions d'électeurs du vote au suffrage universel en 2017, le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong venant de lancer sa deuxième consultation publique pour affiner les procédures électorales.
Suite à un plan établi par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN) en ao?t dernier, le document de consultation publié mercredi attend les critiques et conseils pour affiner le processus de nomination et le dépouillement du scrutin.
Les sujets traités comprennent notamment le réglage minutieux de composition du Comité des candidatures, les exigences des potentiels candidats à prendre en considération par les 120 parrains, les modes de désignation et le seuil pour la victoire dans l'élection.
Le gouvernement de Hong Kong remettra la proposition finalisée au Conseil législatif avant la fin Juin 2015, devant être approuvée par les deux tiers des législateurs locaux.
Mais les 5 millions d'électeurs de Hong Kong pourraient être privés du droit de choisir leurs dirigeants, du fait que les 27 législateurs dans le camp de l'opposition semblent désireux de bloquer tout ce qui est conforme à la décision de l'organe législatif suprême du pays.
Le Premier secrétaire de l'administration Carrie Lam a appelé les députés de l'opposition à ne pas décevoir le public, qui espère ce vote.
"J'exhorte tous les membres à réfléchir à deux fois et de ne pas détruire complètement" l'espace politique "limité restant avant le second tour de la consultation publique qui n'a pas encore commencée", a déclaré mercredi après-midi Lam devant la législature.
Si le paquet de réformes ait bloqué par le Conseil législatif, Lam a mis en garde, que le chef de la ville, serait à nouveau choisi par 1 200 électeurs en 2017 et qu'en conséquence, le suffrage universel pour élire le chef de l'exécutif ne deviendrait pas réalité avant 2022.