Le Japon doit tenir les engagements qu'il a pris dans l'accord en quatre points récemment atteint avec la Chine, a déclaré samedi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.
"Nous exhortons la partie japonaise à respecter ses engagements, à faire preuve de sincérité et à prendre des mesures concrètes afin d'assurer la mise en oeuvre de l'accord sino-japonais en quatre points", a déclaré M. Hong dans un communiqué de presse.
Ses propos font suite à une réponse écrite rédigée vendredi par le gouvernement japonais concernant les îles Diaoyu et le sanctuaire de Yasukuni.
Selon un rapport de l'agence de presse japonaise Kyodo, le cabinet du Premier ministre Shinzo Abe a noté que la visite effectuée par le Premier ministre au sanctuaire de Yasukuni, à Tokyo, faisait partie des "difficultés politiques" que le Japon et la Chine avaient convenu de surmonter. D'après Kyodo, le cabinet a fait ces remarques dans une réponse adressée à Nobuhiko Isaka, législateur appartenant au Parti de l'innovation.
M. Hong a indiqué que l'île Diaoyu et les îlots adjacents faisaient partie intégrante du territoire chinois depuis très longtemps et que la Chine possédait une souveraineté indiscutable sur eux. Il a ajouté que le gouvernement chinois était fermement déterminé à sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
"Nous exigeons de la partie japonaise qu'elle cesse toute activité nuisant à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine", a déclaré M. Hong.
"La partie chinoise s'oppose résolument à toute forme de visite effectuée par les dirigeants japonais au sanctuaire de Yasukuni, qui honore des criminels de classe A de la Seconde Guerre mondiale et qui glorifie la guerre d'agression du Japon", a-t-il souligné.
Il a également exigé que la partie japonaise regarde son histoire d'agression en face.