Le Conseil des Affaires d'Etat, le gouvernement central chinois, a promis samedi d'accélérer les réformes de la tarification dans le but de permettre au marché de jouer un plus grand rôle dans le processus et d'alléger les fardeaux des entreprises, afin de stimuler l'économie.
En prenant totalement en considération l'impact éventuel sur le marché et la société, la Chine mènera de façon "graduelle et ordonnée" les réformes sur le mécanisme de tarification dans les domaines de l'énergie, des transports et de l'environnement, selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion des membres permanents du Conseil des Affaires d'Etat présidée par le Premier ministre Li Keqiang.
Cette démarche a pour l'objectif d'accentuer la concurrence sur le marché, briser les monopoles et renforcer l'investissement social, afin de faciliter la restructuration économique et d'améliorer le niveau de vie de la population, explique le communiqué.
De plus, le gouvernement poursuivra les efforts pour alléger les fardeaux des petites et micro-entreprises, ainsi que des nouvelles entreprises, afin d'encourager l'innovation.
A partir du 1er janvier 2015, le gouvernement annulera ou suspendra douze charges, dont les frais d'enregistrement des entreprises, et supprimera 42 autres frais administratifs.
De 2015 à 2017, les petites et micro-entreprises dont le chiffre d'affaires mensuel ne dépasse pas 30.000 yuans (4.886 dollars), seront exemptées de cinq charges gouvernementales dans les trois ans qui suivent leur inscription, selon la décision prise lors de la réunion. Ces nouvelles politiques visent à réduire chaque année les taxes pour les contribuables de 40 milliards de yuans.
Lors de la réunion de samedi, le Conseil des Affaires d'Etat a également décidé de soutenir activement le développement intégré du "cloud" informatique, de l'Internet des objets, et de l'Internet mobile.
Les approches pour stimuler la croissance ont vu le jour, puisque le PIB chinois a augmenté de 7,3% au troisième trimestre de l'année, inférieur à 7,4% au premier semestre, mais restant encore dans "une marge raisonnable" selon les décideurs politiques.