La Chine souhaite établir un réseau international de lutte anti-corruption pour traquer les fonctionnaires corrompus en fuite à l'étranger lors du prochain sommet du G20, a déclaré mardi matin Zhang Jun, chef du département de l'économie internationale du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse.
L'objectif est de former un réseau international anti-corruption avec les membres du G20, a-t-il expliqué.
Lors de la 22e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), qui vient de se clôturer à Beijing, les économies membres ont conclu un accord crucial sur la traque des fonctionnaires corrompus en fuite, le recouvrement de leurs fonds illégaux, et le refus de l'entrée des suspects sur leur territoire.
"Si le G20 fait un pas en avant à cet égard, nous serons en mesure de former un réseau international anti-corruption", a assuré M. Zhang.
Il a ajouté qu'inscrire la lutte anti-corruption à l'agenda du sommet, qui se tiendra cette semaine à Brisbane en Australie, était un consensus de tous les membres.
Il a également noté que 18 des membres du G20 étaient aussi des membres de la Convention de l'ONU contre la corruption, et que le G20 avait par ailleurs établi une équipe de travail pour lutter contre la corruption.
Le gouvernement chinois intensifie actuellement sa lutte contre la corruption, s'efforçant de soumettre davantage de fonctionnaires corrompus en fuite à la justice.