Kasa Jitsu, un criminel de guerre japonais, a avoué avoir tué des soldats désarmés et des civils chinois durant l'agression japonaise en Chine, selon des archives.
Le Bureau national des archives a publié vendredi les aveux de ce criminel de guerre né en 1906 dans la préfecture japonaise de Fukuoka.
Il arriva en Chine en 1939 et servit en tant qu'administrateur des finances du gouvernement fantoche du district de Linfen et conseiller du gouvernement fantoche du district de Huguan, dans la province du Shanxi (nord).
En novembre 1939, il captura deux soldats chinois dans la province du Henan et les poignarda à mort, sous prétexte qu'ils ne pouvaient pas marcher.
Du 25 novembre 1943 au 15 août 1945, alors qu'il était "conseiller du gouvernement" de Huguan, "on a laissé mourir de faim 150 civils en raison du vol de céréales et de matériaux destinés à l'industrie légère et à l'industrie lourde", selon ses aveux.
En février 1945, il arrêta un Chinois du nom de Chen, qui était directeur du Département de l'éducation du gouvernement local, Zhang Shida, directeur de l'Ecole primaire de Xinmin, et six autres fonctionnaires.
Il ordonna ensuite de "tuer les types susmentionnés".
En février 1945, il ordonna un assaut sur le village de Liuzhai, "brûlant à mort 14 villageois dans une maison".
En mars 1945, il ordonna à des subordonnés d'attaquer le village de Sanwangtou, à Huguan, et "les soldats japonais ont utilisé des mitrailleuses légères pour tirer sur des habitants locaux, tuant 19 civils", selon ses aveux.
Le Bureau national des archives a commencé le 3 juillet à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme d'un par jour.
Cette initiative est une réponse à la négation par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de droite des crimes de guerre commis en Chine.