Dernière mise à jour à 09h11 le 17/11
Le premier tour de l'élection présidentielle à Madagascar s'est déroulé jeudi dans le calme malgré des incidents signalés, ont observé des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du pays.
"Le déroulement du scrutin s'est globalement bien passé dans le calme", a confié à la presse le président de la CENI, Andrianarisedo Arsène Dama, après avoir visité plusieurs bureaux de vote de la capitale Antananarivo en début de journée, accompagné des observateurs électoraux internationaux.
(Xinhua/Sitraka Rajaonarison)
Les bureaux de vote sont ouverts jeudi matin, où sont attendus plus de 11 millions d'électeurs inscrits pour choisir leur nouveau président parmi treize candidats. Parmi eux, trois, dont le président sortant Andry Rajoelina, ont fait campagne électorale, tandis que les dix autres, dont les ex-présidents Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, ont choisi de boycotter le scrutin et appelé leurs partisans à s'abstenir.
Jeudi, au total 31 incidents ont été recensés par la CENI, alors qu'un cas de violence électorale a été signalée dans un bureau de vote à Miandrivazo, dans la région sud-ouest de l'île, conduisant les membres du bureau électoral à suspendre temporairement le processus de vote, a indiqué Tianah Ratsimandresy, directeur de la communication, de l'éducation et de la sensibilisation électorale auprès de la CENI.
A noter que la plupart des incidents ont été signalés à Antananarivo et à Ambovombe, dans le sud de l'île. Ces incidents incluent notamment des retards dans l'ouverture des bureaux de vote, la présence de bulletins uniques non signés, des électeurs étant empêchés de voter en raison de l'absence de leur carte nationale d'identité, a précisé la CENI.
Les dépouillements des bulletins de vote ont commencé jeudi et les résultats provisoires du premier tour seraient disponibles au plus tard le 25 novembre, a affirmé le président de la CENI.