Dernière mise à jour à 08h50 le 18/08
Le Sénégal est en train de prendre des mesures pour éviter toute propagation du chikungunya, une maladie virale transmise par des moustiques et récemment apparue à Kédougou, dans le sud-est du pays, a déclaré jeudi à Dakar le Dr Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au minitère de la Santé et de l'Action sociale.
L'équipe d'investigation du ministère de la Santé, en rapport avec la région médicale de Kédougou, et les partenaires techniques, comme l'OMS et l'Institut Pasteur, sont sur le terrain pour évaluer les risques et l'ampleur de la maladie, a assuré M. Ndiaye, dans une déclaration à la presse.
Jusqu'ici, les autorités médicales n'ont déploré aucun décès sur les 45 cas détectés dans la région de Kédougou.
"C'est une maladie qui peut connaître des flambées. Si la personne est piquée par le moustique, entre trois à quatre jours, il peut développer une maladie appelée le chikungunya", a expliqué le responsable.
Elle peut disparaître de manière spontanée au bout de quelques semaines, tout comme elle peut déboucher sur "des complications chez les personnes âgées allant jusqu'au décès", a averti M. Ndiaye.
Selon le directeur de la prévention, la maladie, qui s'est déjà signalée au Sénégal en 2009 et en 2015, se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires, parfois une éruption de la peau et des douleurs articulaires.
Les autorités sanitaires ont mis en branle dans la région de Kédougou un plan de communication axé sur la sensibilisation et la lutte antilarvaire, a ajouté M. Ndiaye.