Dernière mise à jour à 10h58 le 10/05
La Côte d'Ivoire s'est dotée désormais d'une politique nationale de gestion intégrée de ses frontières afin d'en améliorer la gouvernance et renforcer la sécurité face à la menace terroriste dans le nord du pays.
La mise en oeuvre de cette politique devrait permettre d'apporter des réponses durables aux enjeux que constituent "l'amélioration de la gouvernance des frontières, le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale dans les zones frontalières, l'impulsion d'une forte dynamique à la coopération frontalière avec les pays voisins", a expliqué le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d'Ivoire, Diakalidia Konaté, lors d'une conférence de presse lundi à Abidjan.
La politique nationale de gestion intégrée des frontières, prévue pour s'étendre sur dix ans, comprend deux phases. La première phase, allant de 2024 à 2028, consistera à réaliser des actions prioritaires et urgentes, tandis que la deuxième phase devrait permettre de prendre en compte, sur la période 2029 à 2023, les résultats atteints à la première phase, les leçons et enseignements tirés de l'évaluation à mi-parcours et de l'évolution des questions de frontières au niveau régional et continental.
L'élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques terroristes dans la région du Sahel et dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire, notamment le Mali et le Burkina Faso.
