Dernière mise à jour à 08h35 le 18/04
Le Kenya a annoncé lundi des plans visant à évacuer 3.000 de ses ressortissants du Soudan dans le contexte des affrontements militaires.
Roseline Njogu, secrétaire principale au département d'Etat pour les affaires étrangères et de la diaspora, a déclaré aux journalistes à Nairobi, capitale du Kenya, que malgré la fermeture de l'espace aérien soudanais, le pays avait constitué une équipe technique multi-agences qui surveille l'évolution de la situation en temps réel.
"Nous assemblons toute la logistique nécessaire pour évacuer nos ressortissants une fois que l'espace aérien soudanais sera ouvert et qu'il y aura une possibilité de déplacer les gens en toute sécurité", a déclaré Mme Njogu.
Les affrontements qui ont éclaté le 15 avril se sont propagé dans de nombreuses zones de Khartoum, capitale du Soudan, et dans d'autres régions.
Selon les médecins soudanais, près de 100 civils ont été tués dans les combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF), un groupe paramilitaire.
Des désaccords majeurs sont apparus récemment entre les SAF et les RSF, en particulier concernant l'intégration des RSF à l'armée.
Mme Njogu a observé que le Kenya était engagé à assurer que tous ses ressortissants seraient secourus en toute sécurité et ramenés chez eux si leur vie est en danger ou en cas de crise humanitaire.
Elle a également appelé les parties en conflit à adopter la paix et le dialogue pour résoudre les désaccords.
