Dernière mise à jour à 13h42 le 14/10
Le ministre namibien de l'Agriculture, de l'Eau et de la Réforme agraire, Calle Schlettwein, a déclaré jeudi que des efforts collaboratifs étaient nécessaires pour gérer au niveau régional les ressources en eau transfrontalières et partagées.
S'exprimant lors de la 13e session du comité exécutif du Conseil des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW) dans la capitale namibienne Windhoek, M. Schlettwein a indiqué que 2022 avait été une année au cours de laquelle l'Afrique avait était confrontée au changement climatique et à ses catastrophes dévastatrices liées à l'eau, qui ont ravagé l'ensemble du continent.
Des actions urgentes sont nécessaires pour renforcer les capacités à réduire le fardeau des maladies et des taux de mortalité associés aux défaillances des services d'assainissement et d'hygiène, a-t-il souligné. En outre, il faut investir dans les ressources en eau pour créer une plus grande résilience aux chocs climatiques, sanitaires et des systèmes alimentaires, et améliorer la gestion des risques liés aux catastrophes, a poursuivi M. Schlettwein.
"C'est dans ce contexte que je vous invite à défendre un nouveau message sur l'eau qui mette en avant tout le potentiel de l'eau dans l'économie et la société", a-t-il insisté.
"En particulier, nous devons être en première ligne de la promotion du développement des infrastructures hydriques comme moyen de fournir un service (de l'eau) à l'économie", a-t-il préconisé, ajoutant que c'est ce service qui permettra à son tour la croissance et le développement.
La Namibie accueille la 13e session du comité exécutif de l'AMCOW, pendant laquelle les responsables des gouvernements africains se rencontrent pour discuter de ce qui peut être fait en vue de faciliter l'action pour la réalisation des objectifs du continent en matière d'eau et d'assainissement.