Dernière mise à jour à 15h51 le 29/03
L'entreprise publique libyenne National Oil Corporation (NOC) a déclaré dimanche l'état de force majeure dans deux des plus grands champs pétrolifères du pays, après qu'un groupe armé a fermé les vannes de pompage des deux champs.
"Ces fermetures sont survenues après une flambée des prix, qui sont montés à plus de 100 dollars américains le baril de pétrole brut. Le même groupe avait déjà fermé ces vannes entre les années 2014 et 2016, une période où les prix du pétrole étaient en hausse", a indiqué le président de la NOC Mustapha Sanalla.
La fermeture de ces champs pétrolifères a causé une perte estimée à 300.000 barils de pétrole brut par jour, a-t-il déclaré.
M. Sanalla a estimé que cette fermeture avait pour but de "créer le chaos dans le pays", et a demandé au Procureur général libyen de traduire les responsables en justice.
"Pendant une décennie, les infrastructures du secteur pétrolier ont fait l'objet d'attaques et de sabotages. Cela a entraîné d'énormes défis économiques", a indiqué M. Sanalla.
Le pétrole et le gaz font partie des principales sources de revenus de la Libye, mais le secteur a souffert pendant plusieurs années du conflit armé et de la fermeture des ports et des champs pétrolifères.
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