Dernière mise à jour à 09h19 le 14/04
Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé mardi soir lors d'un point de presse la suspension volontaire du déploiement du vaccin anti-COVID-19 Johnson & Johnson (J&J) dans le pays.
Selon M. Mkhize, la décision a été prise suite à la recommandation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine de suspendre temporairement le programme de vaccination avec J&J aux Etats-Unis.
"Cela s'est produit à cause de rapports concernant 6 femmes qui ont développé des caillots sanguins inhabituels avec un faible taux de plaquettes. Ces incidents se sont produits entre 6 et 13 jours après la vaccination chez des femmes âgées de 18 à 48 ans", a précisé le ministre, qui a ajouté qu'il n'y avait aucun rapport de caillots qui se seraient formés suite à la vaccination en Afrique du Sud après que le pays a vacciné 289.787 agents de santé.
M. Mkhize a également indiqué que l'Autorité de réglementation des produits de santé sud-africaine (SAHPRA) rassemblera les informations en provenance de J&J, de la FDA et d'autres organismes de réglementation pour procéder à une évaluation approfondie de la situation.
"Nous espérons que les délibérations ne prendront que quelques jours. Sur la base de la littérature préliminaire disponible, nos scientifiques sont convaincus que la décision de la FDA a été prise par précaution et nous prévoyons que cela n'entraînera pas le retrait complet du vaccin J&J de l'arsenal de vaccination", a-t-il ajouté.
Le ministre a aussi annoncé que l'Afrique du Sud avait négocié avec succès 10 millions de doses supplémentaires de Pfizer, ce qui signifie que le pays a obtenu 30 millions de doses de vaccin Pfizer pour cette année fiscale.
"Dans le cas extrêmement improbable où le déploiement du vaccin J&J serait complètement interrompu, nous n'aurons aucun obstacle à poursuivre la phase deux du déploiement avec Pfizer", a-t-il conclu.