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Mali: la ville de Bamako paralysée par une grève des transports en commun

Xinhua | 18.02.2021 09h01

Des syndicats des transports en commun urbains et inter-urbains du Mali ont décidé d'observer un arrêt de travail de 24h ce mercredi pour manifester leur mécontentement face à la nouvelle mesure concernant la redevance péage imposée par le gouvernement, a constaté un correspondant de Xinhua.

C'est le second arrêt de travail pour les conducteurs routiers opposé à la nouvelle décision du gouvernement de faire payer la redevance péage au conducteur à chaque passage au lieu du paiement toutes les 24h qui avait déjà occasionné un premier arrêt de travail, notamment par les conducteurs de Sotramas (minibus de transport en commun) et de taxis le 3 février.

Comme ce mercredi, la capitale malienne est sérieusement paralysée car beaucoup de personnes se déplacent par ces moyens.

Prévue pour ce mercredi 17 février, l'application de l'Arrêté interministériel (N°08-1390/MF-MET-MATCL-MSIPC du 14 mai 2008) instituant au Mali le paiement "par passage de la redevance péage" a été pourtant reportée au 1er mars 2021. Cela à la suite d'une requête du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR) auprès du ministre des Transports et des Infrastructures.

Le paiement par passage de la redevance péage est une pratique en cours dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Selon le gouvernement, seul le Mali était en marge de cette tendance.

Lors des négociations qui ont suivi la grève du 3 février, le ministère des Transports et des Infrastructure a néanmoins exonéré certains moyens de transport urbains sauf les gros porteurs. Mais, les syndicalistes continuent à exiger que le gouvernement renonce à l'application de la mesure. Fin

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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