Dernière mise à jour à 09h39 le 14/01
A la veille de l'ouverture des bureaux de vote, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé mercredi un appel en faveur d'un processus électoral inclusif, transparent et pacifique en Ouganda.
Alors que des élections présidentielles et parlementaires sont prévues jeudi, le chef des Nations Unies a fait part de son inquiétude causée par les informations relatives aux actes de violence et tensions dans certaines parties du pays et a appelé tous les acteurs politiques et leurs partisans à "s'abstenir de recourir au discours de haine, à l'intimidation et à la violence".
"Tout différend électoral doit être résolu par des moyens légaux et pacifiques", a déclaré António Guterres dans un communiqué.
Le chef des Nations Unies a appelé les autorités ougandaises, en particulier les forces de sécurité, à "faire preuve d'un maximum de retenue pendant cette période et à agir conformément aux principes établis des droits de l'homme".
Il a conclu en réitérant l'engagement des Nations Unies "à soutenir les efforts du pays pour promouvoir le développement durable et construire un avenir prospère".
L'un des plus anciens dirigeants africains, Yoweri Museveni, brigue son sixième mandat et est en concurrence avec dix autres candidats pour conserver la présidence ougandaise, dont le chanteur populaire Bobi Wine.
La semaine dernière, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a constaté la "détérioration de la situation des droits de l'homme" avant le vote de jeudi, appelant le gouvernement ougandais à prendre des mesures pour prévenir la violence électorale.
Selon des informations de presse, l'Union européenne a déclaré mardi que le processus électoral avait été sérieusement terni par l'utilisation d'une force excessive.