Dernière mise à jour à 09h13 le 08/12
Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la République démocratique du Congo (RDC) a exprimé lundi ses inquiétudes concernant les tensions politiques et la situation de sécurité dégardée dans le pays.
"Malheureusement, nous traversons une période de tensions politiques accrues, aggravées par les divergences persistantes entre les membres de la coalition au pouvoir", a observé Leila Zerrougui.
Six semaines après la suspension du Conseil des ministres et l'annonce du lancement de consultations impliquant les représentants des forces politiques et de la société civile en RDC, le président Felix Tshisekedi a annoncé dimanche qu'il prévoyait de former unnouveau gouvernement de coalition. Il a annoncé qu'il dissoudrait le Parlement et convoquerait de nouvelles élections si une nouvelle coalition s'avère impossible.
Au regard des tensions, la mission de paix de l'ONU en RDC a rencontré dans le courant du mois dernier un grand nombre de représentants de forces politiques et de la société civile pour les encourager à résoudre leurs désaccords par le dialogue, et à éviter toute provocation susceptible d'inciter à la violence, a déclaré Mme Zerrougui, qui dirige également la mission de paix dans ce pays, connue sous le nom de MONUSCO.
Face à l'acutelle situation politique en RDC, le Conseil de sécurité de l'ONU peut jouer un rôle important en encourageant une résolution négociée de la crise politique, a déclaré Mme Zerrougui, ajoutant : "La République démocratique du Congo ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave. Elle a besoin d'institutions stables et effectives capables de se mettre au travail aussi vite que possible et de se concentrer sur la reprise économique nationale et la stabilisation dans la partie est du pays, dans la perspective des élections générales prévues en 2023".