Dernière mise à jour à 09h14 le 27/05
Le gouvernement bissau-guinéen a annoncé ce mardi l'assouplissement de certaines mesures des restrictions, dont la réouverture des frontières et l'autorisation de circulation pour les transports en commun.
Concernant la réouverture des frontières, les autorités ont exigé que chaque passager qui entre en Guinée-Bissau présente aux frontières le certificat médical indiquant que le passager est testé négatif au COVID-19.
Cependant, tous les habitants en Guinée-Bissau sont toujours confinés dans leurs régions.
Les conditions pour cette "déconfinement partiel" comprennent notamment le strict respect des gestes barrières, surtout dans les transports en commun où la distanciation des passagers doit être respectée et tous les passagers doivent obligatoirement porter les masques.
Les transports en commun ne peuvent se circuler qu'à moitié capacité, et il y a une limite de trois passagers pour tous les taxis.
Selon le gouvernement, le couvre-feu est maintenu, mais les gens peuvement désormais sortir pour une heure entre 07h00 et 18h00. Tous les cafés, les restaurants et les boulangeries ne peuvent que faire de la vente à emporter
Le Premier ministre Na Biam a estimé que cet assouplissement permettrait à la population de souffler un peu après deux mois de restriction et de reprendre peu à peu leurs activités économiques.
Le président de la République Umaro Sissoco Embalo a déjà prolongé l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire national de 15 jours, jusqu'au 10 juin.
En date de lundi, la Guinée-Bissau compte 1.178 cas confirmés de COVID-19, dont sept décès et 42 guérisons.