Dernière mise à jour à 14h32 le 30/10
Depuis sa mise en service en 2012, la société FAW Afrique du Sud a payé au total de 5,2 millions de dollars d'impôts au gouvernement local, a-t-on appris du Fonds de Développement Chine-Afrique.
En 2012, le First Automotive Works Group Co., Ltd. (FAW) et le Fonds de Développement Chine-Afrique ont co-financé et construit en Afrique du Sud une usine d'assemblage de véhicules capable de produire 5.000 véhicules par an, principalement des camions.
Située dans la zone de développement industriel de Coega, dans la Métropole Nelson Mandela, l'usine occupe un terrain de 87.000 m2 avec des ateliers d'assemblage, des ateliers de modification et un centre de formation. En coordination avec la division de vente de FAW en Afrique et son réseau de concessionnaires, l'usine s'enracine sur le continent et effectue un développement durable.
L'Afrique consomme chaque année 1,2 million de véhicules neufs, soit 1,5% de la consommation mondiale. Il est donc important pour l'Afrique de développer son industrie automobile.
En tant que premier marché automobile africain, l'Afrique du Sud bénéficie d'un environnement commercial mûr et stable ainsi que de politiques d'investissements préférentielles. Le pays désire mener des coopérations sur l'augmentation de la capacité de production et le développement de son industrie manufacturière.
FAW Afrique du Sud accorde une grande importance à sa gestion opérationnelle. Elle a recruté plus de 240 employés pour les postes de fabrication, de vente et de service. Dans l'usine, 97% des postes sont occupés par des Sud-Africains. FAW Afrique du Sud respecte les lois sud-africaines relatives au travail et aux impôts, et les exigences de protection environnementale et de sécurité au travail.
Elle introduit des technologies chinoises et réalise la fabrication en Afrique du Sud. S'appuyant sur les technologies propres à FAW, FAW Afrique du Sud profite des ressources humaines locales tout en respectant les lois et règlements sud-africains pour fabriquer des véhicules de qualité, adaptés au marché et appréciés par les clients.
Selon les données, 70% des pièces détachées sont fabriquées localement, favorisant le développement des secteurs en amont et en aval, tels que l'approvisionnement des matières premières et la modification des véhicules.
Elle met en place un réseau de vente coordonné et perfectionne le système de service. FAW Afrique du Sud et FAW disposent de trois points de vente directe 4S, 20 points de vente 3S franchisés et cinq fournisseurs de service franchisés.
Ce réseau coordonné couvre toutes les villes principales et les routes importantes de l'Afrique du Sud. Les pays voisins, comme le Zimbabwe, le Mozambique et la Zambie, peuvent aussi en bénéficier. Ce réseau offre des services 24h/24 afin de minimiser la durée des pannes des véhicules.
Quant aux bénéfices sociaux, en 2014, FAW Afrique du Sud a fondé son département financier et y a injecté des fonds spéciaux, afin d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) sud-africaines à se développer. Jusqu'ici, les prêts automobiles ont bénéficié à plus de 400 PME, favorisant le développement social.
La même année, FAW Afrique du Sud a mis en place un fonds de responsabilité sociale et y verse régulièrement une partie de ses profits pour financer l'éducation locale.
Pour l'effet de démonstration, Coega où se situe le projet est la première zone de développement économique de l'Afrique du Sud. L'usine de FAW Afrique du Sud fabrique les derniers modèles de poids lourds, créant un fort effet de démonstration.
Elle joue un rôle important dans la promotion des investissements, la diversification de l'économie sud-africaine et la construction d'un modèle de développement économique plus équilibré.
En outre, elle met l'accent sur la formation des talents. FAW Afrique du Sud fournit constamment des professionnels qualifiés à l'industrie automobile sud-africaine. Cela permet d'élever le taux et le niveau d'emploi des Sud-Africains et favorise le développement durable de l'industrie automobile du pays.
Le succès de FAW Afrique du Sud montre que les fabricants d'automobiles chinois ont la capacité de s'imposer sur le marché africain et qu'ils partagent avec l'industrie automobile africaine de vastes perspectives.
Le projet peut être reproduit dans les pays ayant un marché automobile potentiel, avec des conditions de bases et des politiques favorables à la mise en place d'un centre de fabrication et des industries d'accompagnement. Il faut aussi qu'ils aient une certaine influence régionale et un environnement commercial bien stable.