Dernière mise à jour à 13h13 le 23/10
Arrêtés par la police il y a près d'un mois, cinq membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), composé de partis politiques et des structures de la société civile, ont été condamnés mardi par un tribunal de Conakry, pour trouble à l'ordre public, a-t-on appris de source judiciaire.
Après des débats houleux entre toutes les parties engagées dans le procès dont les avocats de la défense, le président du Tribunal de première instance (TPI) de Dixinn a condamné les membres du FNDC d'une peine allant de six à 12 mois de prison ferme.
Le coordinateur du FNDC Abdourahamane Sanoh a été écopé d'une peine d'un an de prison ferme, alors que les quatre autres ont été écopés chacun de six mois de prison ferme.
Dans le même verdict, le TPI de Dixinn a libéré trois autres membres du FNDC en les revoyant pour des fins d'enquête.
Dans une déclaration en date du 7 octobre dernier, les membres du FNDC ont appelé la population à une grande manifestation le lundi 14 octobre pour protester contre une éventuelle modification de la constitution dont l'objectif est d'accorder un 3ème mandant à l'actuel président Alpha Condé.
Cette manifestation a connu des heurts entre forces de l'ordre et des manifestants dans plusieurs quartiers et des villes du pays, et qui s'est soldée par la mort de neuf personnes et d'une dizaine de blessés dans le pays.