Dernière mise à jour à 09h35 le 13/09
Mercredi, l'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a annoncé que l'ONU est prête à s'occuper des violations de l'accord de cessez-le-feu dans la capitale libyenne, Tripoli.
M. Salamé a fait ces remarques lors d'une réunion spéciale sur la sécurité, à Tripoli, avec le Premier ministre libyen et des responsables militaires.
"Il y a une volonté, de la part de la communauté internationale, de s'occuper fermement de ceux qui manipulent ou violent le cessez-le-feu," a-t-il dit pendant la réunion.
M. Salamé a également révélé qu'il va rencontrer des ambassadeurs étrangers en Libye afin de "discuter des dernières violations du cessez-le-feu et de ceux qui en sont responsables."
Tripoli, la capitale libyenne, a récemment été le théâtre de violents affrontements entre les forces gouvernementales et les milices de la "7ème Brigade," de la ville de Tarhuna, à quelque 80 kilomètres au sud-est de Tripoli, qui ont tué au moins 78 personnes et en ont blessé 210 autres.
La semaine dernière, la Mission de l'ONU en Libye a réussi à obtenir un accord de cessez-le-feu entre les belligérants dans la capitale. Cependant, la 7ème Brigade a menacé de rompre la trêve et de reprendre les combats pour ''éliminer la criminalité et les gangs à Tripoli."
Mardi, le gouvernement soutenu par l'ONU a rejeté cette menace et confirmé sa volonté de maintenir la sécurité et la stabilité dans la capitale.
La Libye souffre de l'insécurité et de l'escalade de la violence qui règnent depuis la chute de l'ancien dirigeant, Mouammar Kadhafi, en 2011.