Dernière mise à jour à 08h40 le 27/08
Confrontée depuis trois semaines à l'épidémie du choléra, l'Algérie s'est, par la voix de son ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, engagée à endiguer cette maladie infectieuse dans les trois jours à venir.
Lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé a indiqué dimanche à Boufarik, dans la province de Blida (40 km au sud-ouest d'Alger) que "depuis l'apparition de l'épidémie, l'Etat a fixé une stratégie ayant permis de l'endiguer et d'empêcher sa propagation", s'engageant à éradiquer cette épidémie dans "les trois prochains jours, soit avant la prochaine rentrée scolaire".
Se voulant rassurant, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures allant dans le sens de mettre un terme à cette maladie contagieuse qui a semé la panique au sein de la population.
Parmi ces mesures, il y a l'installation de commissions de contrôle pour l'inspection des exploitations agricoles existantes sur le territoire de Blida, en vue de déterminer les causes à l'origine de l'apparition de l'épidémie.
Aussi, il a été procédé à la fermeture de certaines sources d'eau suspectées d'être à l'origine de l'épidémie.
Selon le dernier bilan avancé par le ministre, sur les 147 cas suspectés, 49 cas confirmés ont été enregistrés à travers cinq provinces du centre du pays. Il s'agit de Blida, Alger, Tipasa, Bouira et Ain Defla.
Dans un précédent bilan, le ministère de la Santé a fait état du décès par le choléra de deux personnes.