Les exportations égyptiennes vers l'Afrique en hausse de 17% au premier trimestre

Les exportations égyptiennes vers l'Afrique ont augmenté de 17% au premier trimestre de 2018, en comparaison avec la même période de l'année dernière, a annoncé samedi le ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie.

"Les exportations égyptiennes vers l'Afrique ont atteint 901 millions de dollars américains au premier trimestre de cette année par rapport à 745 millions de dollars au cours de la même période de l'année dernière", a déclaré le ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie, Tarek Kabil, à l'inauguration de la septième édition du Salon international de l'industrie alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique, au Caire.

Ce salon annuel, qui dure trois jours, accueille cette année quelque 140 entreprises représentant 20 Etats africains, dont 52 entreprises de l'Égypte, et devrait attirer 6000 visiteurs et acheteurs.

"Renforcer les liens égypto-africains dans les domaines politique et économique est une priorité absolue du gouvernement égyptien", a déclaré le ministre, soulignant que l'Egypte soutient l'Afrique pour qu'elle retrouve sa position sur la carte économique mondiale.

Actuellement, l'Egypte s'efforce d'augmenter ses exportations, qui sont l'une des principales sources de revenu national et de devises, et elle a réussi à accroître ses exportations non pétrolières de 9% pour dépasser 21 milliards de dollars en 2017, selon un rapport officiel publié en janvier.

En mars, M. Kabil a déclaré que les exportations égyptiennes vers les marchés de l'Union européenne ont augmenté de 24% en 2017 pour atteindre 7,5 milliards d'euros (9,2 milliards de dollars américains) par rapport à 6,3 milliards d'euros (7,7 milliards de dollars américains) un an plus tôt.

L'Egypte souffre depuis plusieurs années d'une récession économique en raison de l'instabilité politique et des risques qui en découlent en matière de sécurité.

Afin de relancer son économie, l'Egypte a débuté fin 2016 un programme strict de réforme économique sur trois ans dont la première étape était le flottement de la monnaie locale. Ce programme repose sur des mesures d'austérité, la diminution des subventions sur les combustibles et l'énergie, et l'augmentation des taxes.

La réforme a été encouragée par un prêt de 12 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), dont la moitié a déjà été versée à ce pays arabe le plus peuplé.