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Tunisie: le chef du gouvernement rejette la démission collective des membres du cabinet représentant Afek Tounes

Xinhua | 19.12.2017 09h19

Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a annoncé lundi dans la presse locale avoir rejeté une démission collective de deux de ses ministres ainsi que deux secrétaires d'Etat, représentants du parti politique Afek Tounes (Perspectives de Tunisie).

Il s'agit des ministres des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakhar, du ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Faouzi Abderrahmane, ainsi que Hichem Ben Ahmed et Abdelkoudous Saadaoui, respectivement secrétaires d'Etat auprès des ministres du Commerce et de la Jeunesse et Sports.

"Proposé sur une initiative du président de la République, le gouvernement d'union nationale n'a pas été formé sur la base de quotas politiques", a souligné M. Chahed dans une brève déclaration à l'issue d'une réunion avec les représentants du parti Afek Tounes désireux de quitter le gouvernement.

Selon lui, ce gouvernement est "composé de compétences tunisiennes représentants différentes familles politiques, alliées autour d'une mission unique: relever les défis qu'affronte le pays".

"J'ai décidé de les maintenir à leurs postes sous la dictée de l'intérêt suprême de la Tunisie d'autant que l'Etat est au-dessus de tous calculs partisans", a insisté le chef du gouvernement tunisien.

Samedi dernier, le Conseil national du parti Afek Tounes, dans une session extraordinaire tenue à Tunis, a appelé ses représentants dans le gouvernement à se retirer de leurs missions sous prétexte que l'actuel rendement gouvernemental a dévié de l'esprit général du "Pacte de Carthage", un document de synthèse définissant les priorités du gouvernement d'union nationale, signé en 2016 par une dizaine de partis politiques dont Afek Tounes ainsi que les deux centrales patronale et ouvrière.

Selon le parti Afek Tounes, ce document de référence "a été vidé de son contenu et a perdu toute motivation d'exister (...) ce qui pourrait engendrer un faux consensus qui contredit l'intérêt suprême du pays", a révélé son président Yassine Brahim.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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