Dernière mise à jour à 09h40 le 03/05
Au moins neuf éléments des Forces armées maliennes (FAMAs) ont été tués mardi suite à une embuscade tendue à un convoi de ravitaillement de l'armée malienne entre Diabaly et Nampala dans la région de Ségou, centre-nord du pays, a appris mardi Xinhua de sources militaires.
"L'attaque a été très meurtrière et le bilan est très lourd avec au moins neuf morts, cinq blessés graves parmi les forces armées maliennes", a confirmé une source proche du ministère malien de la Défense, qui a requis l'anonymat.
Le bilan provisoire fait aussi état de deux véhicules endommagés du côté des FAMAs.
Cette attaque n'a pas été encore revendiquée.
En juillet dernier, dix-sept soldats maliens ont été tués et une trentaine blessés dans l'attaque du principal camp militaire de Nampala, à 500 kilomètres au nord-est de Bamako. Cette attaque a avait été revendiquée par le groupe djihadiste Ansar Eddine d'Iyad Ag Ghali et par l'Alliance nationale pour la sauvegarde de l'identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), un mouvement politique armé qui venait juste d'être créé.
Il y a deux semaines, Jamaât Nasr Al islam wa Al mouminin (Groupe pour la victoire de l'islam et des fidèles) commandé par Iyad Ag Ghali a revendiqué toutes les attaques perpétrées entre fin mars et le mois d'avril 2017 contre les FAMAs et l'opération militaire française Barkhane, au centre et au nord du Mali.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
Les djihadistes ont été en grande partie chassés par l'Opération française Serval. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU.