Dernière mise à jour à 08h52 le 17/10
Plus de 6.000 ex-combattants centrafricains ont choisi de déposer les armes au profit d'une reconversion socioprofessionnelle en acceptant de se faire identifier par les organes chargés de l'exécution du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DRR), annoncent les autorités de la République centrafricaine (RCA).
Sur un objectif initial de 7.000 ex-combattants à désarmer, 6.095 personnes ayant servi dans les groupes armés étaient comptabilisé en date du 10 octobre par le comité DDR, mis sur pied par le gouvernement avec l'appui des Nations Unies, en vue de la restauration de la paix et de stabilité dans le pays.
Ce sont d'anciens rebelles ayant servi au sein de l'ex-coalition rebelle de la Séléka qui avait renversé le régime de François Bozizé en mars 2013, et leurs rivaux, les milicens anti-Balakas. Selon l'estimation de l'ONU, les deux principaux protagonistes de la crise centrafricaine persistante est à l'origine de la mort d'environ 10.000 personnes.
On dénombre "800 femmes enregistrées volontaires", selon les chiffres officiels dévoilés par la ministre de Affaires sociales et de la Réconciliation, Virginie Mbaïkoua, lors d'une rencontre des partenaires techniques et financiers de la RCA tenue mercredi à Yaoundé, au Cameroun.
L'opération, encore dans une phase pilote, se résume par l'enregistrement et la formation pour la préparation à la reconversion socioprofessionnelle des ex-combattants identifiés. Elle se déroule à Bangui et huit provinces du pays.
D'ores et déjà, un millier d'entre eux ont été retenus pour "être formés dans le domaine de l'agriculture", un des secteurs prioritaires sur lesquels les autorités misent pour relancer l'économie nationale mise à mal par la guerre.
Dans la capitale en particulier, où s'affrontent souvent à PK5, enclave musulmane, les ex-rebelles de la Séléka et miliciens anti-Balakas, la décision d'environ 3.000 ex-combattants de renoncer à la lutte armée a permis de réduire les violences, assure la ministre.
En dehors de ces groupes armés, la RCA est infestée d'un nombre important de mouvements politico-militaires qui entretiennent l'insécurité dans différentes régions du pays.
Les estimations établissent à environ 10.000 le nombre d'enfants enrôlés au sein de ces organisations. Avec l'appui du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), environ 7.000 ont fait l'objet d'un dé-enrôlement depuis 2014, informe en outre Mme Mbaïkoua.
Si les autorités se félicitent des progrès accomplis, les chiffres avancés pour le désarmement ne représentent qu'une partie de la lourde tâche à réaliser.
A elle seule, l'ex-rébellion de la Séléka recensait au moment de sa prise du pouvoir en 2013 entre 20.000 et 25.000 combattants. Après le départ des mercenaires soudanais et tchadiens, elle n'a pas tardé à reconstituer ses troupes à travers ses multiples factions qui se disputent le contrôle des grandes villes et régions du pays avec les autres bandes armées.
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