Dernière mise à jour à 11h30 le 22/04
L'ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, a exhorté les Etats africains et les différents acteurs de la société à redoubler d'efforts en vue de rendre la démocratie "plus attractive" pour les générations actuelles et futures.
M. Obasanjo intervenait à l'ouverture, jeudi à Dakar d'une table-ronde sur la Nouvelle Génération de Démocratie (NDG) en Afrique subsaharienne, en présence de deux autres anciens présidents du Mozambique (Joaquim Chissano) et du Malawi (Joyce Banda).
Cette rencontre de deux jours se tient à l'initiative du Club de Madrid, de l'Institut africain de la gouvernance et du ministère de l'Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la Bonne gouvernance, et de nombreux autres partenaires.
"Nous devons faire un effort pour que la démocratie soit beaucoup plus attractive pour les générations futures et maintenir cette attraction. Nous, membres du club de Madrid, accordons beaucoup d'importance à la démocratie et notre slogan fort, c'est la démocratie en marche", a-t-il souligné.
"La démocratie est un parcours, un processus avec différentes étapes. Aucun pays n'est arrivé aux termes de ce processus sans passer par différentes étapes de ce voyage sur le chemin de la démocratie. Nous devons étudier les meilleures pratiques en matière de démocratie pour le bien de tous les peuples d'Afrique actuels et futurs", a-t-il ajouté.
Pour sa part, Khadim Diop, ministre sénégalais de l'Intégration africaine, de la Bonne gouvernance et du NEPAD, a salué la tenue de telles rencontres pour renforcer la démocratie en Afrique.
Il a souligné l'engagement du gouvernement du Sénégal à accompagner ce processus des tables rondes sur la démocratie, "afin que les productions issues de telles rencontres puissent servir à consolider les mécanismes démocratiques en Afrique à travers de nouvelles formes de gestion qui mettent le citoyen au cœur du système".
De son côté, Joaquim Chissano a soutenu que "la démocratie des nouvelles générations devrait s'implanter dans une société ouverte où toutes les opinions peuvent s'exprimer et où tous les pays critiqués puissent être aidés".