Dernière mise à jour à 08h46 le 14/03
Le parti au pouvoir au Soudan, le Congrès national, s'est déclaré dimanche prêt à accepter l'organisation d'élections anticipées, a rapporté le Centre soudanais des médias (CSM).
"Il y a des points de vue qui s'harmonisent de la part des forces politiques participant au dialogue national", a déclaré Hamid Mumtaz, secrétaire politique du PCN.
Il a expliqué que deux propositions avaient été avancées par les parties participant au national dialogue.
"La première proposition suggère de donner mandat au président de la république pour former un gouvernement de consensus national à venir, tandis que la seconde suggère la formation d'un gouvernement trois mois après l'approbation des recommandations finales par l'assemblée générale du dialogue", a-t-il noté.
Selon la Constitution du Soudan, les élections présidentielles et générales doivent avoir lieu tous les cinq ans, les prochaines élections étant prévues en avril 2020.
En octobre 2015, le président soudanais Omar el-Béchir a ouvert les sessions de la conférence de dialogue national à Khartoum avec la participation de plusieurs partis politiques soudanais, d'organisations de la société civile et de certains groupes armés du Darfour.
Cependant, d'importants partis politiques et mouvements armés ont refusé de participer à la conférence, dont l'Alliance du front révolutionnaire soudanais, qui réunit le Mouvement populaire de libération du Soudan (MLPS)/ secteur nord et les principaux mouvements armés du Darfour.
La conférence, qui approche de la fin, a discuté de six principaux points, à savoir la paix, l'identité, les droits et la liberté, les relations extérieures et la gouvernance.