Dernière mise à jour à 13h54 le 11/03
Les chefs d'état-major des armées des 11 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) se retrouveront dimanche à Libreville pour une réunion stratégique du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique Centrale (COPAX).
Dans la capitale gabonaise, où se trouve le siège de la CEEAC, les chefs d'état-major passeront en revue tous les mécanismes de défense et de sécurité dans la région Afrique centrale. Ils examineront notamment le rapport de la CEEAC sur l'exercice d'entrainement de terrain (AMANI AFRICA II) de la Force Africaine en Attente organisée par l'Union Africaine du 19 octobre au 8 novembre 2015 en Ethiopie et au Mozambique, selon un communiqué publié jeudi par la CEEAC.
Ils finaliseront également les dossiers de l'implantation de la base logistique régionale de la Force Multinationale de l'Afrique Centrale (FOMAC), le niveau d'opérationnalisation du Centre régional de Sécurité Maritime (CRESMAC), le 3ème Plan de la Sécurité Maritime (SECMAR 3) et le démarrage effectif du Centre Interrégional de Coordination(CIC) conformément aux recommandations de la Réunion des Hauts Responsables du CIC tenue à Yaoundé le 12 février 2016.
En prélude à cette réunion, les experts militaires de la région ont entamé mercredi des travaux pour préparer les dossiers.
Selon le chef d'état-major de l'armée gabonaise, également président de la Commission De défense et Sécurité de la CEEAC, le général Roger Bibaye Itandas, les défis sécuritaires auxquelles face à la région d'Afrique centrale depuis deux décennies sont les crises de gouvernance, la prolifération des armes légères et de petit calibre, la fragilité des secteurs sécuritaires, le terrorisme, les mouvements massifs des populations et des réfugiés, la pauvreté quasi généralisée et la faiblesse des institutions.
Pour le général gabonais, la réponse à ces défis sécuritaires réside dans le renforcement accru de la coopération dans l'espace CEEAC à travers le fonctionnement régulier des institutions d'intégration régionale.