Dernière mise à jour à 08h44 le 06/09
Le gouvernement sud-africain a démenti vendredi les allégations affirmant que deux milliers de réfugiés angolais seraient expulsés.
Il s'agit des informations "trompeuses" qui visent à peindre le gouvernement sud-africain dans une lumière négative", a indiqué le département des affaires intérieures.
"Le gouvernement sud-africain s'engage fermement à assurer le respect des obligations internationales envers les réfugiés et les demandeurs d'asile", a déclaré le porte-parole du département, Mayihlome Tshwete, à Pretoria.
Le journal local TimesLive a rapporté jeudi que les réfugiés angolais, dont beaucoup vivent depuis 18 ans en Afrique du Sud, pourraient être expulsés en raison du retrait de leur statut de réfugié, ajoutant que cette mesure concernerait aussi les réfugiés du Liberia, du Rwanda et de la Sierra Leone.
La démarche, selon ce journal, fait partie de la nouvelle stratégie du gouvernement sud-africain visant à rapatrier les réfugiés dont les pays regagnent la paix et la stabilité.
L'Angola, le Liberia, le Rwanda et la Sierra Leone sont déclarés sûrs par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
M. Tshwete a indiqué qu'une personne cesse d'être un réfugié si elle ne peut plus continuer à refuser la protection de son pays, "car les circonstances qui reconnaissaient une telle personne comme réfugié n'existent plus".
La guerre angolaise a pris fin en 2002 après la signature du Traité de paix Luena. En octobre 2009, le HCR a recommandé que les réfugiés angolais doivent cesser de recevoir la protection internationale en raison de la paix, de la stabilité et de la prospérité économique dans leur pays d'origine.