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Un entrepreneur stimule l'économie de sa ville natale avec des vélos en bambou
Tan Jiangyong a vendu près de 60 000 vélos en bambou fabriqués à la main sur les marchés étrangers, notamment en Suède, au Danemark, en Israël, à Singapour et au Japon.
M. Tan, 33 ans, a créé son entreprise en 2014 dans le canton de Xianan, son lieu d'origine, situé dans le comté autonome Maonan de Huanjiang relevant de la ville de Hechi située dans la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine).
Après avoir obtenu son diplôme universitaire à Shanghai en 2011, il est resté dans cette ville et a travaillé en tant qu'assistant de conception.
(Photo / Xinhua)
Au cours de son travail, il est tombé sur un croquis de vélo en bambou.
« Huanjiang regorge de bambous, mais les habitants ne les utilisent que pour fabriquer des béquilles. C'est alors que j'ai eu l'idée de concevoir des vélos en bambou », explique-t-il.
Il a alors démissionné et est retourné dans sa ville natale.
Dans un atelier de fortune construit sur le toit de sa maison, il s'est lancé dans la fabrication de vélos en bambou.
Il a achevé son premier vélo en bambou en 2015 qu'il a vendu pour 4 500 yuans (630,5 dollars) à un client suédois. Il a commencé à attirer l'attention du public après avoir publié des photos du vélo sur internet.
En 2016, M. Tan a commencé à produire des vélos en bambou dans sa nouvelle entreprise.
« Ils sont respectueux de l'environnement car ils sont fabriqués à partir de matériaux naturels. La solidité du bambou permet d'amortir les chocs », a-t-il déclaré.
« De plus, les commandes ininterrompues permettent à mes concitoyens d'augmenter leur revenu en me fournissant des matières premières. Et ils peuvent aussi trouver du travail dans mon entreprise. J'ai prévu d'intégrer des éléments de notre culture ethnique Maonan dans la fabrication de vélos en bambou afin de promouvoir notre culture ethnique à plus grande échelle », a-t-il poursuivi.