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Les fumées de voitures identifiées comme source principale du smog à Beijing

Source: le Quotidien du Peuple en ligne  01.04.2015 16h49

Des touristes portant des masques visitent la place Tiananmen enveloppée dans un smog lourd, le 25 février 2014 à Beijing. [Photo / IC]

Selon Wu Xiaoqing, vice-ministre de la protection de l'environnement, qui s'exprimait mercredi lors d'une conférence de suivi environnemental national, les gaz d'échappement, les usines, la combustion du charbon et la poussière sont les principales sources de pollution de l'air dans la plupart des villes, représentant 85 à 90% des sources de pollution totales.

L'analyse des sources de pollution de l'air dans neuf villes qui ont été surveillées montre que les émissions de voitures sont la principale source de smog à Beijing, Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, dans l'Est de la Chine, et Guangzhou et Shenzhen dans la Province du Guangdong, dans le Sud du pays.

Le charbon est le principal contributeur à la pollution de l'air à Shijiazhuang, dans la Province du Hebei, dans le Nord de la Chine, et à Nanjing, capitale de la Province du Jiangsu, dans l'Est du pays, tandis que la poussière et la production industrielle sont les responsables à Shanghai, Tianjin et Ningbo, dans la Province du Zhejiang, dans l'Est de la Chine.

Lundi, Beijing a publié un plan d'urgence mis à jour précisant que si le smog lourd persiste pendant plus de trois jours, la ville lancera des efforts d'urgence de haut niveau pour réduire les polluants, y compris en restreignant l'utilisation de véhicules privés sur la base des numéros des plaques d'immatriculation, paires et impaires.

Le smog a été un sujet particulièrement sensible pendant les Deux Sessions de mars, où on a vu le premier ministre Li Keqiang s'engager à respecter les règlements environnementaux dans son Rapport sur le travail du gouvernement.

Les efforts déployés par les gouvernements à tous les niveaux pour lutter contre la pollution ont eu un effet positif l'année passée, qui aux yeux de nombreuses personnes a marqué la première où on a vu la pollution atmosphérique être freinée. Plus important encore, un mécanisme de coopération inter-régionale impliquant à la fois des mesures d'urgence à court terme et des efforts institutionnels sur le long terme, prend forme.

Selon les statistiques publiées par le Ministère de la protection de l'environnement, les 74 grandes villes chinoises soumises à la surveillance de la qualité de l'air portant sur les PM2,5, le monoxyde de carbone et l'ozone auraient satisfait aux normes nationales d'air pur pendant 241 jours en moyenne l'an dernier.

Pour la région de Beijing-Tianjin-Hebei, qui a été en proie à des périodes de smog fréquents et graves au cours des dernières années, le chiffre a été de 156 jours. La concentration en PM2,5 dans la région de Beijing-Tianjin-Hebei a été réduit de 106 microgrammes en 2013 à 93 microgrammes sur la même période. Ces données de surveillance indiquent que la difficile lutte contre la pollution qu'a menée la Chine tout au long de 2014 a commencé à être efficace. Cependant, en dépit de la diminution de la concentration en PM2,5, le chiffre de 93 microgrammes reste encore près de trois fois plus élevé que le niveau standard.

(Rédacteurs :崔广琪, Wei SHAN)

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