L'ancien maire de Tours, dans le Centre-ouest de la France, s'est suicidé mardi, quelques heures avant l'ouverture de son procès pour son rôle dans un système destiné à facturer des cérémonies de mariage de fantaisie à des couples chinois dans la pittoresque ville de la vallée de la Loire, Tours.
La France, destination touristique la plus populaire au monde, attire des milliers de couples chinois qui, chaque année, aiment se faire photographier dans des tenues de mariage à Paris ou d'autres lieux romantiques, comme les célèbres châteaux de la Loire.
Jean Germain a été accusé d'avoir été complice entre 2007 et 2011 d'un système géré par un ancien adjoint, qui organisait des circuits de mariage comprenant une fausse cérémonie à la mairie de Tours. Dans une lettre laissée avant son suicide et dont le contenu a été relayé par son avocat, Jean Germain a écrit qu'il n'avait agi que pour stimuler le tourisme local et qu'il n'en avait tiré aucun bénéfice personnel. Son aide était à la tête de l'entreprise qui a organisé ces circuits touristiques de mariage. Aucun détail n'a été donné sur le prix demandé pour ces « mariages » ni combien ont été célébrés.
Plus d'1,5 million de touristes chinois visitent la France chaque année et sont une source importante de revenus, notamment pour les grands magasins parisiens. Le gouvernement français espère doubler ce nombre et a annoncé que des responsables chinois se rendraient sur certains sites de Paris en compagnie de leurs homologues français pour rassurer les touristes chinois après que les médias des deux pays aient fait état d'agressions les ciblant.
(Rédacteurs :崔广琪, Yin GAO)