Dernière mise à jour à 08h43 le 15/06
Cent-quatre cas supplémentaires de variole du singe ont été rapportés au Royaume-Uni, portant le nombre total dans ce pays à 470, a annoncé lundi l'Agence de sécurité sanitaire britannique dans un communiqué.
L'agence a recommandé de contacter une clinique de santé sexuelle à toute personne présentant une éruption cutanée avec des cloques, ou ayant eu au cours des trois dernières semaines un contact étroit, y compris des contacts sexuels, avec quelqu'un ayant ou ayant pu avoir la variole du singe, ou s'étant rendu en Afrique de l'Ouest ou centrale.
"N'importe qui peut contracter la variole du singe, en particulier en cas de contacts étroits, y compris sexuels, avec un individu présentant des symptômes", a-t-elle indiqué.
A la date de dimanche, 452 cas ont été confirmés en Angleterre, douze en Ecosse, quatre au Pays de Galles et deux en Irlande du Nord, a précisé le communiqué.
La plupart de ces cas ont été détectés chez des hommes homosexuels, bisexuels ou ayant des rapports sexuels avec des hommes, a signalé l'agence.
Les mises à jour de l'agence sanitaire ont mis en évidence le risque de propagation de la maladie, a indiqué samedi à Xinhua Paul Hunter, professeur de médecine à l'Ecole de médecine Norwich de l'université d'East Anglia.
"La variole du singe semble être presque exclusivement transmise par contact étroit et intime. Les gens doivent donc éviter tout contact avec des personnes qui pourraient être infectées, surtout si elles présentent une éruption cutanée", a-t-il averti, ajoutant qu'il soutenait les experts médicaux américains selon lesquels le port de masque aurait un effet négligeable sur la transmission de cette maladie.
Le 8 juin, une nouvelle loi faisant de la variole du singe une maladie à déclaration obligatoire est entrée en vigueur au Royaume-Uni. Tous les médecins du pays sont désormais tenus d'informer leur conseil local ou leur équipe locale de protection sanitaire de tout cas suspect.
