Dernière mise à jour à 09h18 le 17/09
L'annonce par l'Australie de l'annulation de l'achat de sous-marins conventionnels français, au profit de technologies américaines et britanniques, a fait vivement réagir Paris.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a qualifié ce revirement de "coup dans le dos" et de "trahison". "Nous avions établi avec l'Australie une relation de confiance, cette confiance est trahie. Je suis en colère, avec beaucoup d'amertume sur cette rupture", a-t-il déclaré jeudi sur Franceinfo.
Le chef de la diplomatie française, l'un des principaux négociateurs de ce contrat pour la livraison de douze sous-marins conventionnels à l'Australie, a aussi pointé du doigt le comportement des Etats-Unis dans ce dossier.
"Ce qui me préoccupe aussi dans tout cela, c'est finalement le comportement américain. Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible, ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump", a raillé M. Le Drian.
Selon le diplomate, Paris a appris "brutalement", par une déclaration de l'actuel président américain Joe Biden, que le contrat qui était passé entre les Australiens et la France s'arrêtait et que les Etats-Unis allaient proposer une offre nucléaire.
"Ça ne se fait pas entre alliés et pas entre alliés qui veulent développer une logique indo-pacifique cohérente et structurée", a relevé M. Le Drian, tout en précisant que les négociations pour ce contrat ont duré deux ans (2014 à 2016).
La ministre des Forces armées, Florence Parly, a également dénoncé le "non-respect de la parole donnée", faisant allusion à la "volte-face" de l'Australie. "Nous sommes lucides sur la manière dont les Etats-Unis considèrent leurs alliés et leurs partenaires", a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué conjoint, les ministères des Affaires étrangères et des Forces armées ont fustigé une décision "contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l'Australie, sur la base d'une relation de confiance politique".
Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a confirmé jeudi l'annulation du contrat conclu avec la France précédemment annoncée par la presse australienne. "Ce n'est pas un changement d'avis, c'est un changement de besoin", s'est-il justifié.
Conclu en 2016, ce contrat pour la fourniture de douze sous-marins conventionnels, établi sur une durée de 50 ans avec transfert de technologies, était qualifié de "contrat du siècle" par la presse française. La livraison du premier sous-marin était prévue pour 2023.
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