Trump : la Russie est responsable des piratages informatiques de l'élection présidentielle

Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a accepté les résultats de l'enquête des services de renseignement américains, résultats selon lesquels la Russie était derrière les cyber-attaques visant l'élection présidentielle des Etats-Unis en 2016, a déclaré dimanche l'équipe de transition de M. Trump.

"Il ne nie pas que des entités en Russie étaient derrière cette campagne en particulier", a affirmé le nouveau chef de cabinet de la Maison Blanche, Reince Priebus, dans une interview avec la chaîne FOX News. "Il accepte le fait que dans ce cas en particulier il s'agissait bien d'entités en Russie. Ce n'est donc pas la question." Priebus n'a pas précisé si le futur président admettait que les attaques russes étaient destinées à le faire gagner.

Après des mois de déni et parfois même de dénigrement des services de renseignement américains, c'est la première fois qu'un haut représentant de l'équipe de transition de M. Trump admet que les Russes étaient responsables des piratages informatiques qui ont mené aux fuites d'informations utilisées à l'encontre de la candidate démocrate, Hillary Clinton, jusqu'au jour de l'élection.

Les services de renseignement ont publié un rapport vendredi, rendant publics les résultats de leur investigation concernant l'implication de la Russie dans les élections présidentielles de l'année dernière. "Nous pensons que le président russe, Vladimir Poutine, a commandé une campagne d'influence en 2016, visant l'élection présidentielle des Etats-Unis", affirme le rapport, ajoutant que l'objectif de Moscou était d'ébranler la confiance du public dans le processus démocratique des Etats-Unis.

"Par ailleurs, nous estimons que Poutine et le gouvernement russe ont développé une claire préférence pour le président élu Trump", poursuit le rapport. "C'est notre ferme opinion." Selon le texte, les actions de Moscou, motivées par une "volonté de longue date d'ébranler l'ordre libéral démocratique à la tête duquel se trouvent les Etats-Unis", montraient une "augmentation significative de son implication directe, de son niveau d'activité, et de l'étendue de ses agissements".