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France : l'écart se resserre entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy au premier tour de la primaire à droite

Xinhua | 27.09.2016 14h54

Un sondage IPSOS-Sopra Steria, mené du 9 septembre au 18 septembre par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et le quotidien français Le Monde confirme lundi que les intentions de vote entre les deux favoris de la primaire de la droite et du centre se resserrent au premier tour.

Cette enquête a été réalisée auprès de 18.659 personnes dont 1.216 se déclarent certaines d'aller voter à la primaire de la droite et du centre les 20 et 27 novembre.

La dynamique concernant le premier tour est du côté de l'ancien président français, Nicolas Sarkozy, qui est crédité de 33% d'intentions de vote contre l'ancien Premier ministre français Alain Juppé, qui perd un point à 37%. M. Juppé ne possède plus que 4 points d'avance sur son concurrent principal, M. Sarkozy, alors qu'il avait près de 16 points d'avance en mars 2016.

Au premier tour, les deux candidats sont loin devant les autres concurrents : Bruno Le Maire troisième du sondage ne recueille que 13% d'intentions.

M. Sarkozy qui mène une campagne axée sur les thématiques d'identité, et de sécurité fait le plein d'intentions de vote parmi les sympathisants Les Républicains, parti dont il a été le fondateur puis le président. Dans cette frange de l'électorat, M. Sarkozy dispose de 19 points d'avance sur M. Juppé (47% contre 28%), un chiffre en nette augmentation depuis six mois.

Néanmoins, au second tour M. Juppé conserve une confortable avance sur M. Sarkozy (56% contre 44%), bénéficiant d'un bon report des voix des autres candidats. L'objectif de M. Sarkozy étant désormais de distancer M. Juppé dès le 1er tour, pour s'assurer une victoire au 2ème tour.

Pour cela, M. Sarkozy compte accentuer sa campagne sur les thèmes qui captent l'électorat le plus à droite, comme le montre les dernières polémiques concernant " nos ancêtres les Gaulois", ou sa déclaration ce matin sur Europe 1 : "L'intégration républicaine n'a pas fonctionné, il faut passer à l'assimilation".

De son côté, M. Juppé continue à s'adresser aux électeurs de sensibilité plus centriste en détaillant son concept "d'identité heureuse". François Bayrou président du MoDem (centre) qui tenait son Université d'Eté à Guidel dans le Morbihan (Bretagne), a réaffirmé son soutien à M. Juppé.

Il reste deux mois aux différents candidats pour convaincre les électeurs de la droite et du centre qui se déplaceront les 20 et 27 novembre 2016.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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