Dernière mise à jour à 09h25 le 14/02
L'ambassadeur russe en Corée du Sud, Alexander Timonin, a fait part mardi de son opposition au possible déploiement d'un système de défense antimissile américain, baptisé THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), dans la Péninsule coréenne.
M. Timonin a indiqué aux journalistes locaux que le déploiement du THAAD n'aidera pas à renforcer la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est ni à résoudre la question nucléaire dans la péninsule.
L'ambassadeur a appelé toutes les parties concernées à faire preuve de retenue, en particulier dans le domaine militaire, afin d'éviter tout acte qui pourrait aggraver la situation dans la région.
M. Timonin a tenu ces propos alors que les appels pour le déploiement du THAAD se font de plus en plus nombreux depuis l'essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), qui a annoncé le 6 janvier avoir testé sa première bombe H.
Le ministère sud-coréen de la Défense a indiqué lundi lors d'une conférence de presse régulière que les opérations combinées du THAAD et de son propre système de défense antimissile aideront à défendre la Corée du Sud contre les menaces balistiques et nucléaires de la RPDC.
Le ministère avait déjà fait part de sa position vendredi dernier, revenant sur ses anciens propos selon lesquels il pouvait couvrir les menaces balistiques et nucléaires de la RPDC avec son propre système de défense antimissile baptisé KAMD (Korea Air and Missile Defense), qui est actuellement en développement.
M. Timonin a déclaré avoir noté un nombre croissant de contacts entre les agences sud-coréenne et américaine concernées, ajoutant qu'il espère que le déploiement du THAAD n'aura pas d'impact négatif sur les liens entre Séoul et Moscou, ce qui laisse présager que la mise en place du THAAD devrait en effet avoir un effet négatif sur leurs relations bilatérales.
Evoquant les sanctions contre le quatrième essai nucléaire de la RPDC, M. Timonin a affirmé que les Pourparlers à Six restent le moyen le plus efficace pour résoudre le dossier nucléaire dans la péninsule, précisant que la Russie a presque la même opinion que la Chine concernant les outils et les moyens pour résoudre ce dossier.
Il a ajouté que la Russie s'est toujours opposée et s'oppose encore aujourd'hui à des sanctions bilatérales contre la RPDC, et ce bien que Moscou ait signé les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, car des sanctions bilatérales pourraient provoquer une isolation encore plus forte de la RPDC et pourrait avoir un effet négatif sur la résolution du dossier nucléaire.
Les Pourparlers à Six, qui impliquent la Corée du Sud, la RPDC, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie, sont en suspens depuis fin 2008.
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