Les partis d'opposition de droite ont consolidé leur avance dans les derniers sondages avant les élections législatives prévues dimanche, lors de laquelle les Portugais choisiront un nouveau gouvernement, lequel sera chargé de mette en oeuvre l'accord de renflouement qui a été accordé à ce pays lourdement endetté.
Selon les derniers sondages, le parti social-démocrate (PSD) du centre-droit a recueilli entre 36% et 39% des intentions de vote, et son allié historique, le parti minoritaire de droite CDS, entre 9% et 13%.
De leur côté, les socialistes de José Socrates, le Premier ministre intérimaire, n'ont obtenu que 31% à 34% des intentions de vote.
Les deux partis de droite ont déjà indiqué qu'ils espéraient former une coalition pour renverser les socialistes, au pouvoir au cours des six dernières années qui ont vu le déclin du Portugal.
Mais en vertu du système de représentation proportionnelle en vigueur au Portugal, le total des intentions de vote combinées, qui avoisinent les 49% pour les deux alliés, ne permet pas de dire si cela sera suffisant pour assurer une majorité stable au Parlement.
Des analystes ont souligné que la campagne électorale a manqué de discussions politiques car les trois partis se sont engagés sur les "mêmes termes" concernant la mise en oeuvre du programme de rigueur et de réformes qui a été conclu avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international début mai en échange d'un prêt de 78 milliards d'euros (112 milliards de dollars) sur trois ans.
En vertu de ce plan de renflouement sur trois ans signé avec l'UE et le FMI, le gouvernement portugais doit réduire les dépenses gouvernementales, augmenter les impôts et mettre en oeuvre des réformes pour stimuler la compétitivité, ensemble de mesures qui devraient provoquer une contraction économique de 2% cette année et l'année prochaine.
Source: xinhua
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |