La liste négative et le traitement tarifaire nul, illustration des efforts intensifiés de la Chine en matière d'ouverture

Après la 3e session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) il y a quelques mois, les observateurs internationaux se concentrent sur deux mesures marquantes prises par la Chine alors qu'elle ouvre davantage ses portes.

Un traitement tarifaire nul – Depuis le 1er décembre, la Chine accorde à tous les pays les moins avancés (PMA) ayant des relations diplomatiques avec elle un traitement tarifaire nul pour 100 % des lignes tarifaires, devenant ainsi le premier grand pays en développement et la première grande économie à mettre en œuvre une telle mesure.

La liste négative - Le 1er novembre, la nouvelle édition de la liste négative nationale de la Chine pour les investissements étrangers est entrée en vigueur, réduisant les articles de 31 à 29 et supprimant toutes les restrictions d'accès au marché pour les investisseurs étrangers dans le secteur manufacturier du pays.

Jusqu'à présent, la liste négative de la Chine pour les investissements étrangers a connu huit cycles de réduction, démontrant l'expansion constante de l'ouverture du pays. Selon les analystes, cela prouve exactement pourquoi la « prochaine Chine » est toujours la Chine.

L'approche de la liste négative a été adoptée pour la première fois en 2013 dans la première zone franche pilote de la Chine (FTZ) à Shanghai, et elle contenait 190 articles. L'année suivante a vu la première réduction, qui a ramené le nombre de restrictions à 139, élargissant les domaines d'ouverture tout en assouplissant les conditions d'accès.

En 2015, la Chine a étendu la pratique pilote de la FTZ à trois autres régions côtières de niveau provincial : la province du Guangdong (sud de la Chine), la municipalité de Tianjin (nord de la Chine) et la province du Fujian (sud-est de la Chine). Cette année, la liste a connu une nouvelle réduction à 122 articles et a été appliquée à toutes les FTZ. Cette deuxième série de réductions a supprimé toutes les restrictions dans le secteur manufacturier général, et notamment la transformation des produits agricoles et les boissons alcoolisées.

La liste négative de la Chine pour les investissements étrangers a été mise en œuvre à l'échelle nationale à partir de 2016. Dans le même temps, la Chine a piloté la liste négative pour l'accès au marché dans quatre provinces et municipalités pour introduire la liste négative d'accès au marché dans sa gouvernance économique nationale.

La troisième réduction a eu lieu en 2017, lorsque la Chine a réduit le nombre d'éléments de la liste négative nationale pour les investissements étrangers à 63. En outre, le pays a appliqué la liste à toutes ses zones franches tout en réduisant également le nombre d'éléments de la liste négative des zones franches à 95. Cette série de réductions a favorisé l'ouverture de secteurs tels que la fabrication d'équipements de transport ferroviaire et la fabrication de produits pharmaceutiques.

En 2018, le nombre d'éléments de la liste négative nationale a été réduit à seulement 48, tandis que celui de la liste négative des zones franches a été réduit à 45. En outre, le système de liste négative pour l'accès au marché a été pleinement mis en œuvre à l'échelle nationale dans le pays.

Les cinquième et sixième réductions ont eu lieu en 2019 et 2020, le nombre de restrictions sur la liste négative nationale étant abaissé à 40 et 33 respectivement, et la liste négative des zones franches à 37 et 30 respectivement, créant un environnement d'investissement plus ouvert, accessible et équitable.

En 2021, il n'y avait que 31 et 27 éléments de restriction sur les listes négatives nationale et des zones franches respectivement. Cette septième série de réductions a ouvert tous les secteurs manufacturiers chinois aux investisseurs étrangers dans les zones franches pilotes.

Le 1er novembre 2024 enfin, la nouvelle édition de la liste négative nationale est entrée en vigueur, supprimant les deux derniers éléments liés à la fabrication de la liste précédente et marquant ainsi la huitième réduction.

Répondant aux préoccupations pratiques et orientées vers le développement à long terme, ces huit séries de réductions démontrent les efforts intensifiés de la Chine et sa confiance croissante dans l'élargissement de l'ouverture.

Le secteur manufacturier a été le premier secteur en Chine à s'ouvrir aux investisseurs étrangers, et est également le plus compétitif et le plus étroitement coordonné en termes de division industrielle mondiale du travail. La suppression de toutes les restrictions d'accès au marché pour les investisseurs étrangers dans le secteur manufacturier illustre la manière dont la Chine promeut la réforme et le développement par l'ouverture.

Lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence annuelle du Forum de Bo'ao pour l'Asie en 2018, le président chinois Xi Jinping a annoncé que la Chine réduirait dès que possible les limites des investissements étrangers dans les automobiles, les navires et les avions, et en particulier les automobiles.

Par la suite, la Chine a progressivement levé les limites d'investissements étrangers dans l'automobile, en commençant par les véhicules à usage spécial et les véhicules à énergies nouvelles (NEV) en 2018, suivis par les véhicules utilitaires en 2020 et les véhicules de tourisme en 2022. Après une période de transition de quatre ans, l'industrie automobile chinoise a atteint une ouverture totale aux investissements étrangers. La production et les ventes de NEV en Chine ont représenté plus de 60 % du total mondial en 2023, se classant au premier rang mondial pendant neuf années consécutives. Le développement rapide de l'industrie chinoise des NEV est attribué au ferme engagement du pays en matière de réforme et d'innovation, qui lui permet de répondre efficacement à la dynamique en constante évolution de la concurrence ouverte.

Dotée du système industriel le plus complet au monde, la Chine est le premier pays manufacturier du monde depuis 14 années consécutives et a développé plus de 200 pôles industriels matures et 26 des 100 premiers pôles d'innovation scientifique et technologique du monde.

La confiance de la Chine dans la suppression des restrictions à l'investissement étranger dans le secteur manufacturier découle du fait que le pays est passé d'un statut de suiveur à celui de leader dans un nombre croissant de domaines scientifiques et technologiques.

En outre, la Chine a fait progresser son secteur manufacturier en se concentrant sur le développement haut de gamme, intelligent et vert, et s'est engagée à promouvoir la coopération internationale, ce qui a accru sa capacité d'ouverture et a favorisé sa transition d'un fabricant de quantité à un fabricant de qualité.

Dans le monde d'aujourd'hui, la coopération gagnant-gagnant est le moyen sûr de réussir à lancer des initiatives majeures qui profitent à tous.

Le Bénin est l'un des PMA désignés par les Nations Unies. En septembre 2023, la Chine a officiellement accordé l'accès à la quarantaine pour les ananas béninois. En novembre de la même année, les ananas frais du Bénin ont fait leurs débuts à la 6e Exposition internationale de l'importation de Chine (CIIE). Le « pain sucré de l'Afrique » a réussi l'entrée en Chine la plus rapide jamais vue en seulement deux mois, avec un montant d'achat prévu de 60 millions de dollars.

La Chine poursuit une ouverture de haut niveau et ouvre unilatéralement ses portes aux PMA, ce qui est l'une des huit actions pour le développement mondial décrites par le pays lors du 19e sommet du G20 qui s'est tenu à Rio de Janeiro, au Brésil. Lors du sommet, la Chine a également annoncé que d'ici 2030, ses importations en provenance d'autres pays en développement devraient dépasser les 8 000 milliards de dollars, ce qui montre sa détermination à partager ses opportunités de développement avec le monde.

La décision d'accorder à tous les PMA ayant des relations diplomatiques avec la Chine un traitement tarifaire nul démontre l'ouverture d'esprit, la vision large et le sens des responsabilités du pays.

La réforme et l'ouverture sont un processus historique dans lequel la Chine et le monde réalisent ensemble le développement et le progrès. La Chine s'est toujours engagée à une coopération gagnant-gagnant, créant continuellement de nouvelles opportunités de développement mondial grâce à ses réalisations de modernisation.