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Les startups chinoises donnent de plus en plus de fil à retordre à leurs pairs occidentaux
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| (Photo / Xinhua) |
Les startups chinoises ont apporté « la réponse du berger à la bergère » à certains pays occidentaux qui tentent de freiner l'essor de la technologie nationale par l'hégémonie, ont déclaré le 10 février des experts de l'industrie, comme en témoigne la récente percée de DeepSeek en termes de performances de robots humanoïdes dans l'émission de télévision la plus regardée de Chine.
« Alors que les États-Unis resserrent leur étreinte sur les entreprises technologiques chinoises grâce à des restrictions matérielles et logicielles, les startups chinoises, même pas les grands noms, brisent cette hégémonie avec des innovations indépendantes et des percées intelligentes », a souligné Wang Peng, chercheur à l'Académie des sciences sociales de Beijing.
Selon M. Wang, DeepSeek a ouvert un nouveau chemin technique pour les grands modèles qui ne s'appuie pas sur des puces haut de gamme et économise sur la puissance de calcul, contournant le piège des puces des États-Unis. « Cela a évidemment surpris les pays occidentaux qui cherchent depuis longtemps à bloquer l'accès de la Chine aux technologies critiques grâce à des restrictions commerciales, à des interdictions d'exportation et à des droits de douane ».
DeepSeek est également arrivé à un moment où 16 robots humanoïdes ont stupéfait le public dans un spectacle soigneusement chorégraphié de danse folklorique chinoise lors du gala télévisé de la Fête du Printemps de cette année, l'émission de télévision la plus regardée en Chine avec plus d'un milliard de téléspectateurs.
Wang Qixin, directeur du marketing de la startup de robotique chinoise Unitree Robotics, le développeur de ces robots, a déclaré sur ses réseaux sociaux : « c'était le premier spectacle public au monde de robots humanoïdes entièrement automatisés, entièrement contrôlés par l'intelligence artificielle dans un cluster ». Selon Uniree, les robots disposent d'un contrôle de mouvement complet du corps complet piloté par l'intelligence artificielle avec un couple conjoint maximal de 360 degrés. Les algorithmes à intelligence artificielle avancés leur ont également permis d'interpréter la musique et d'ajuster leurs mouvements en temps réel.
Le chien robot industriel B2 de la société, qui détient déjà une part de 60% du marché mondial, peut traverser des lits de rivières glissants, tandis que leur robot humanoïde G1 peut jouer au football et même cuisiner, démontrant des applications potentielles en logistique, en réponse d'urgence et au-delà.
Selon M. Wang, au-delà de la vitrine culturelle qu'il représente, le spectacle reflète une réalité plus large : la Chine ne répond pas seulement aux restrictions technologiques américaines, elle remodèle l'innovation mondiale avec ses propres termes en injectant les technologies de pointe dans la vie quotidienne.
De son côté, Pan Helin, membre du Comité d'experts pour l'économie de l'information et de la communication du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information, a déclaré : « Ce n'était pas seulement une vitrine de la robotique avancée mais une vitrine qui montre que la Chine est capable de mélanger la technologie de pointe avec son identité culturelle d'une manière qui n'a jamais été faite auparavant ».
« Le spectacle synchronisé illustrait également le soft power croissant de la Chine, pour repousser ses limites entre la technologie, la culture et l'industrie par les innovations », a-t-il ajouté.
Alors que les startups chinoises s'adaptent à un paysage technologique imprévisible et à évolution rapide, Tu Xinquan, doyen de l'Institut chinois des études de l'OMC de l'Université des affaires et de l'économie, a souligné que les efforts des États-Unis pour freiner les industries de technologies de pointe de la Chine se sont révélées de plus en plus inefficaces.
Selon M. Tu, « les États-Unis espéraient depuis longtemps limiter l'émergence technologique de la Chine à un coût minimal, seulement pour découvrir que des contrôles rigoureux ne parviennent pas à fournir les résultats prévus ». Plus Washington augmente ses mesures contre la Chine, moins ces mesures se révèlent efficaces, et plus elles révèlent leurs craintes sous-jacentes », a-t-il conclu.
