La Commission nationale du Développement et de la Réforme (CNDR) de Chine a réitéré mercredi que le pays ne cherchait pas à exporter ses capacités de production obsolètes.
"Le coeur de la coopération industrielle internationale est d'encourager nos capacités avancées à sortir à l'étranger", a souligné Gu Dawei, responsable de la CNDR, lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement chinois a renforcé la coopération industrielle avec d'autres pays en la considérant comme une nouvelle source de croissance, alors que le pays est confronté à un ralentissement de la croissance. Cependant, cette initiative a suscité des préoccupations à l'étranger selon lesquelles la Chine aurait essayé d'exporter sa pollution et ses capacités obsolètes.
Samedi, le Conseil des Affaires d'Etat a annoncé une ligne directrice pour accélérer la coopération industrielle avec d'autres pays. Il a listé douze secteurs prioritaires à renforcer dans cette coopération, tels que l'acier, les matériaux de construction, les chemins de fer, la machinerie, l'aviation et l'aérospatiale, et l'ingénierie maritime.
M. Gu a indiqué que ces secteurs susmentionnés ont accumulé une forte compétitivité ces dernières années et ont atteint le plus haut niveau des standards internationaux.
En délocalisant des chaînes de production à l'étranger, la Chine peut à la fois stimuler ses exportations et aider les pays importateurs à créer des emplois, à améliorer la capacité industrielle et à stimuler la croissance économique, a-t-il expliqué.
"Cette coopération est mutuellement avantageuse", a-t-il conclu.
D'après des statistiques, les investissements directs chinois à l'étranger dans les domaines de la production d'équipements ont atteint 960 millions de dollars au cours du premier trimestre de l'année.