Plus de 100 cadres supérieurs dans les entreprises d'Etat ont fait l'objet d'une enquête sur des allégations de corruption depuis le début de l'année dernière, les gratf-busters continuant de se concentrer sur le secteur de l'énergie.
Près de la moitié des 115 accusés ont travaillé dans les domaines de l'énergie, de l'ingénierie, de la fabrication et de la construction.
Les autres ont été employés dans les industries des télécommunications, des transports, des finances, des médias, de l'exploitation minière, des éditions, de l'alcool et du tabac.
Telles sont les conclusions d'une enquête publié samedi par la Commission centrale de contrôle de la discipline, le plus haut organe anti-corruption du pays.
Plus de la moitié des personnes arrêtées sont des responsables d'entreprises publiques, la plus connue étant Wang Tianpu, président de la China Petroleum & Chemical Corp, le plus grand raffineur pétrolier d'Asie, qui a été étudié le 27 avril.
Cette année, la commission disciplinaire a redoublé d'efforts pour éliminer la corruption, avec notamment l'augmentation des inspections dans les grandes firmes publiques.
Vingt-six entreprises publiques ont été mises en examen et 19 hauts gestionnaires entendus au cours de la première tournée d'inspection disciplinaire de la commission allant de fin février à fin avril 2015.
Treize équipes ont été envoyées dans les grandes entreprises, avec chaque équipe menant des investigations sur deux compagnies. Comprenant la China National Petroleum Corp, China National Offshore Oil Corp, China Huaneng Group, State Grid Corp of China et la China Mobile Communications Corp.
Le nombre d'entreprises sous contrôle a quasiment doublé par rapport aux inspections précédentes.
Le gouvernement central a également ciblé les Chinois qui ont fui le pays et qui sont recherchés pour des accusations de corruption.
La plupart des personnes ciblées dans cette campagne, baptisée «Sky Net» et lancée en mars dernier, sont des cadres supérieurs des compagnies publiques.
La poignée de fugitifs économiques qui sont revenus en Chine comprennent An Huimin, ancien directeur général d'une société de négoce appartenant à l'Etat à Tianjin, ramené à Beijing le 28 mars après trois mois d'escapade au Laos.