Les principaux éditeurs français de quotidiens et de magazines ont déclaré vendredi qu'ils refusaient de vendre leurs titres sur le NewsStand lancé cette semaine par Apple, pour raison des conditions de vente de ce dernier.
Les syndicats de la presse quotidienne nationale et régionale (SPQN et SPQR) et ceux de la presse magazine et d'opinion (SPM et SPMO) se sont exprimés ainsi dans un communiqué sur la décision du groupe américain.
Dans ce communiqué, les patrons de presse français ont indiqué que "les conditions commerciales imposées par Apple sont aujourd'hui inacceptables", parce que ces conditions " fragilisent le modèle économique de la presse, et réduisent à terme les choix proposés aux internautes".
"Plusieurs demandes essentielles des éditeurs n'ont pas été prises en compte", dit le communiqué qui ajoute que "les données personnelles des lecteurs restent la propriété d'Apple, et ne sont pas systématiquement partagées avec les éditeurs".
Selon le communiqué, les tarifs de vente des journaux et magazines imposés par Apple "ne correspondent pas à la réalité du marché, ni aux besoins des lecteurs. De plus, "les taux de commission prélevés par Apple sont excessifs et doivent être revus ".
Avec ce NewsStand, l'américain envisage de répartir les recettes de vente sur l'ordre d'un tiers pour Apple et deux tiers pour l'éditeur.