Dernière mise à jour à 09h46 le 02/07
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a établi un partenariat avec le ministère botswanais de la Santé et du bien-être dans le but de mettre un terme aux mariages d'enfants et aux violences sexistes.
Lors d'un atelier de l'initiative Action for Adolescents Girls qui s'est tenu à Francistown, la deuxième ville du Botswana, M. Boago Makatane, spécialiste de programmes au FNUAP, a dit que pour atteindre les objectifs susceptibles de changer la situation dans le pays, il faut mettre un terme aux mutilations génitales féminines.
Les dernières statistiques montrent que 1 644 enfants étaient engagés dans une relation maritale et que 3 748 autres vivaient en concubinage dans le pays d'Afrique australe, a dit M. Makatane.
Au début de l'année dernière, le Botswana a adopté une loi de façon à ce que l'âge légal du consentement sexuel passe de 16 à 18 ans.
La loi avait pour objet de permettre la prise en considération, notamment, des cas de détournement de mineur, d'abus sexuels commis sur des enfants, d'enlèvement, d'attentat à la pudeur et de kidnapping d'enfants, a déclaré le secrétaire permanent au ministère de la Défense, de la justice et de la sécurité, Victor Paledi.