Dernière mise à jour à 09h38 le 18/07
Le Conseil des ministres de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), réuni lundi sur l'île de Sal, au Cap-Vert, a réitéré sa volonté de travailler ensemble pour "aider la Guinée-Bissau", se félicitant de son "actuelle stabilité politique", a appris Xinhua.
Lors de cette réunion préparatoire du Sommet des chefs d'Etat de la CPLP qui se tiendra mardi et mercredi, les ministres ont approuvé les résolutions à soumettre, a indiqué à la presse le porte-parole de la réunion, le ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert Luis Filipe Tavares.
"Heureusement, la situation politique actuelle en Guinée-Bissau est très positive, il y a une stabilité politique aujourd'hui. Les élections sont déjà prévues pour le 18 novembre et nous allons tous travailler pour aider la Guinée-Bissau à surmonter cette crise", a-t-il promis.
Concernant les élections, le président de Guinée-Bissau, José Mario Vaz, a déclaré lundi que le pays manque d'environ 3,5 millions de dollars pour boucler le budget des élections législatives prévues pour le 18 novembre.
Une autre question analysée au cours de la réunion, qui a réuni les chefs de diplomatie de tous les pays qui composent la communauté, a trait au respect par la Guinée équatoriale des engagements pris au moment de son adhésion, à savoir l'abolition de la peine de mort et la promotion de la langue portugaise.
Une autre des propositions approuvées est la résolution sur la mobilité. "Nous n'avons jamais eu des conditions politiques très bonnes pour avancer sur ce dossier", a commenté le ministre cap-verdien, soulignant la "grande volonté politique" des pays de la CPLP pour réaliser "le rêve des populations des neuf Etats membres d'une libre circulation des personnes et des biens".
Interrogé sur la proposition des hommes d'affaires de la CPLP de faire avancer la promotion de la libre circulation dans les pays africains lusophones (PALOP), le ministre a répondu que "nous sommes disposés à la considérer, comme dans le domaine de la culture et des professions libérales".
Le Portugal et le Cap-Vert ont présenté l'année dernière une proposition qui prévoit la pleine liberté de résidence (pour travailler ou étudier) des citoyens lusophones dans n'importe quel pays de la communauté.
La CPLP regroupe neuf pays, l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal, Sao Tomé et Principe, le Timor oriental et la Guinée équatoriale.